" collages series 4: untitled " four easy pieces photographs on sonar paper. . . soft incandescent light © 2011 bijou le tord |
g r a i n e s d e l a p i n s . p h o t o g r a p h y . t h e q u i e t e y e . a r t . l i f e . f r i e n d l y . b o o k s .
27.10.11
collages series 4: untitled
my friend , windsor . . .
my friend. . . windsor
so much liked to travel alone . . .
i thought i'd paint him that way . . .
as it turned out to be : a collage represented him best
, so i left it at that . . . windsor, is alone at the center
of a huge canvas . . .
i keep feeling it in and out
taking care not to crowd him
, windsor likes
space
so his walk feels free . . .
© 2011 bijou le tord
collages, acrylic, mixed-media
26.10.11
yulia sopina : childhood fears ( 2009 ) . . .
25.10.11
robert motherwell: black, red, orange . . .
" motherwell: black , red, orange . . . "
Lettre de Robert Motherwell adressée à Marcelin Pleynet le 26 février 1991
Le 26 février 1991.
Cher Ami,
Il est bon d'avoir de vos nouvelles, surtout que l'hiver est un moment bien triste de l'année. C'est lors de l'année que j'ai passée à Paris, en 1938-1939, que j'ai vraiment compris ce que signifie la célèbre chansonAvril à Paris. Tout m'avait semblé gris d'octobre à avril, et plutôt triste. (Mais peut-être était-ce parce que la vie que j'y menais était alors plutôt solitaire). Le temps n'a guère été bon ici non plus cet hiver. mais comme je ne sors que rarement de mon atelier, cela ne me gêne pas beaucoup. En fait je peins beaucoup.
Pour ce qui concerne vos questions à propos des Elegy to the Spanish Republic, oui, j'ai en effet lu Death in the Afternoon d'Hemingway. Je ne me souviens pas de l'année exacte, mais c'était certainement dans les années trente. Ce qui a le plus compté pour moi à propos des corridas. ce sont mes trois voyages au Mexique en 1941, 1942 et 1943. J'ai alors assisté à de nombreuses corridas et j'ai même réalisé une série de peintures plus explicitement liées au combat avec les taureaux. Il s'agit de la série intitulée Iberia. Une de ces peintures est toujours accrochée dans mon living-roorn ici. (Je les ai réalisées à Saint-Jean-de-Luz pendant l'été 1960, après avoir vu plusieurs magnifiques corridas près de là. Je ne me rappelle pas exactement le nom de la ville en question : peut-être était-ce juste de l'autre côté de la frontière espagnole, à Saint-Sébastien. C'étaient en tout cas de vraies corridas, avec mise à mort du taureau. Ce dont je me souviens distinctement, c'est du noir des taureaux et de l'ocre jaune du sable dans l'arène.
Oui, j'étais à New York et j'ai visité l'exposition de Picasso sur Guernica.
Je joins à cette lettre mon essai de 1944 intitulé The Modern Painter's World. Il a d'abord été présenté sous forme de conférence lors d'un séjour de deux semaines au Mount Holyoke College. à South Hadley dans le Massachusetts. à l'occasion d'un séminaire intitulé Pontigny-en-Amérique. (II me semble que les séminaires de Pontigny ont réuni chaque été pendant plusieurs années des collaborateurs de la N.R.F. dans le monastère de Pontigny en France). Dans la forme qu'ont prise ces séminaires au Mount Holyoke, la plupart des participants étaient aussi des Français; je me souviens tout spécialement d'André Masson et de Jean Wahl, le professeur de philosophie à la Sorbonne. À cette époque j'entretenais des liens amicaux avec Wolfgang Paalen, que j'avais beaucoup fréquenté au Mexique, et j'ai apporté ma contribution à sa revue d'art, qui s'appelait Dyn, en lui donnant The Modern Painter's World. Lorsque je considère cet essai aujourd'hui, en 1991, je le trouve présomptueux, porté par l'arrogance de la jeunesse. Il s'y trouve bien des choses avec lesquelles je ne suis plus d'accord. notamment la critique de Guernica, qui me paraît maintenant de manière indubitable un des chefs-d'œuvre majeurs de l'art du vingtième siècle. (Les numéros successifs de Dyn ont été publiés à Mexico.)
Rien ne pourrait me faire plus plaisir que la publication d'un livre qui comprendrait votre essai pour Artcurial, votre extraordinaire texte sur Riverrun*, et, je présume, tout ce que vous pourriez avoir à dire sur les Élegie. Vraiment, votre engagement en faveur de mon œuvre est un des grands bonheurs de mon âge avancé, j'en suis très touché et vous en serai toujours reconnaissant.
(J'aime votre citation du M. Teste de Valéry. C'est là un livre qui m'a toujours enchanté.)
With warm greetings for your health, work and good spirits.
As ever yours, Robert M.
Pour ce qui concerne vos questions à propos des Elegy to the Spanish Republic, oui, j'ai en effet lu Death in the Afternoon d'Hemingway. Je ne me souviens pas de l'année exacte, mais c'était certainement dans les années trente. Ce qui a le plus compté pour moi à propos des corridas. ce sont mes trois voyages au Mexique en 1941, 1942 et 1943. J'ai alors assisté à de nombreuses corridas et j'ai même réalisé une série de peintures plus explicitement liées au combat avec les taureaux. Il s'agit de la série intitulée Iberia. Une de ces peintures est toujours accrochée dans mon living-roorn ici. (Je les ai réalisées à Saint-Jean-de-Luz pendant l'été 1960, après avoir vu plusieurs magnifiques corridas près de là. Je ne me rappelle pas exactement le nom de la ville en question : peut-être était-ce juste de l'autre côté de la frontière espagnole, à Saint-Sébastien. C'étaient en tout cas de vraies corridas, avec mise à mort du taureau. Ce dont je me souviens distinctement, c'est du noir des taureaux et de l'ocre jaune du sable dans l'arène.
Oui, j'étais à New York et j'ai visité l'exposition de Picasso sur Guernica.
Je joins à cette lettre mon essai de 1944 intitulé The Modern Painter's World. Il a d'abord été présenté sous forme de conférence lors d'un séjour de deux semaines au Mount Holyoke College. à South Hadley dans le Massachusetts. à l'occasion d'un séminaire intitulé Pontigny-en-Amérique. (II me semble que les séminaires de Pontigny ont réuni chaque été pendant plusieurs années des collaborateurs de la N.R.F. dans le monastère de Pontigny en France). Dans la forme qu'ont prise ces séminaires au Mount Holyoke, la plupart des participants étaient aussi des Français; je me souviens tout spécialement d'André Masson et de Jean Wahl, le professeur de philosophie à la Sorbonne. À cette époque j'entretenais des liens amicaux avec Wolfgang Paalen, que j'avais beaucoup fréquenté au Mexique, et j'ai apporté ma contribution à sa revue d'art, qui s'appelait Dyn, en lui donnant The Modern Painter's World. Lorsque je considère cet essai aujourd'hui, en 1991, je le trouve présomptueux, porté par l'arrogance de la jeunesse. Il s'y trouve bien des choses avec lesquelles je ne suis plus d'accord. notamment la critique de Guernica, qui me paraît maintenant de manière indubitable un des chefs-d'œuvre majeurs de l'art du vingtième siècle. (Les numéros successifs de Dyn ont été publiés à Mexico.)
Rien ne pourrait me faire plus plaisir que la publication d'un livre qui comprendrait votre essai pour Artcurial, votre extraordinaire texte sur Riverrun*, et, je présume, tout ce que vous pourriez avoir à dire sur les Élegie. Vraiment, votre engagement en faveur de mon œuvre est un des grands bonheurs de mon âge avancé, j'en suis très touché et vous en serai toujours reconnaissant.
(J'aime votre citation du M. Teste de Valéry. C'est là un livre qui m'a toujours enchanté.)
With warm greetings for your health, work and good spirits.
As ever yours, Robert M.
*Paru dans les Cahiers de psychologie de l'art et de la culture, n°17, 1991 (publication de l'École nationale supérieure des beaux-arts) et dans Interprenting Contemporary Art, Londres, Reaktion Books, 1991.
Cf. Marcelin Pleynet, "Robert Motherwell : Elégie à la République espagnole ou de l'art comme tauromachie", Revue d'esthétique, n°27, 1995.
© marcelin pleynet. . .
909 North. St.
Greenwich, CT 06830
909 North. St.
Greenwich, CT 06830
dessins d'après Cézanne: marcelin pleynet . . .
dessins: la maison blanche et paysage avec viaduc |
Blévy, dimanche 28 décembre 2003
Au matin, dans un de mes carnets : « La Béatitude n'est pas la récompense de la vertu, mais la vertu elle-même… » Spinoza, Éthique, V. 42.
Reprenant mes notes sur Cézanne, je découvre un fichier qui date de mon premier séjour aux États-Unis, en 1966, et qui est en très grande partie consacré aux tableaux de la collection Barnes, à Merion, à quelques tableaux du Metropolitan Museum, du Musée d'Art Moderne de New York, et de la collection de l'université de Yale… quelque cent cinquante fiches dont près d'un tiers comporte un commentaire graphique de l'œuvre, d'un détail, ou de ses lignes de force. Une cinquantaine de dessins d'après Cézanne. Ma seule expérience dans ce domaine. Sans doute pensais-je n'avoir plus jamais l'occasion de revoir ces tableaux. Je suis frappé en consultant ces fiches et ces dessins que j'avais oubliés, par le mouvement spontané qui m'a conduit, sous un prétexte ou sous un autre, à m'engager dans une semblable expérience. Ce que je n'avais jamais fait jusqu'alors, ce que je n'ai plus jamais fait depuis. J'ai en tout cas alors éprouvé le besoin d'un commentaire dessiné, très maladroitement sans doute, mais passant par une sensation qui reste aujourd'hui encore pour moi très évocatrice de l'intelligence propre à ma première émotion. Peu importe que ces dessins soient infidèles, maladroits, mauvais, ils furent et restent un acte d'intelligence autre, comme la nécessité d'une sorte d'idéogramme - le regard, la vue, la présence, la pensée de l'œuvre, passant spontanément et nerveusement par la main...
Pour la plupart, ces dessins, de la taille d'une petite carte postale, sont accompagnés d'indications plastiques (formes et couleurs), de grandeurs et de localisations. Les musées et notamment celui de la collection Barnes ne disposaient ni de cartes postales, ni de photographies, et la bibliographie illustrée de Paul Cézanne n'était pas alors ce qu'elle est devenue depuis. J'ai vraisemblablement établi ces fiches comme aide-mémoire. Ce qui me frappe maintenant c'est la sorte de mémoire qu'elles éveillent. Mémoire intérieure quasi physique de la figure, de sa lumière, de sa sonorité... dimension activement physique, présence quasi tactile de l'évocation… la main et l'oreille comme un trait.
« Situation », L'Infini, n°88, automne 2004
22.10.11
the majority: portraits of low income housing
diego rivera: edsel b. ford /dia . . .
matisse: the window . . .
From the El, 1915 Paul Strand (American, 1890–1976)
20.10.11
bijou le tord: crowd at the tour de france 2011 . . .
" crowd watching the tour de france 2011 "
© 2011 bijou le tord- digital essais on sonar-paper #,2,3,4
© 2011 bijou le tord- digital essais on sonar-paper #,2,3,4
© 2011 bijou le tord
Cézanne: le baigneur aux bras écartés. . .
© 2011 entretien avec marcelin pleynet
19.10.11
madame cézanne . . .
18.10.11
Cézanne : Les Grandes baigneuses
15.10.11
Distant Resonance: a portrait . . .
1937 Orange Ford . . .
" 1937 Orange Ford "
with suicide doors . . .
photo collected on the internet
photographer and place
unknown . . .
13.10.11
Stein collection at Paris’ Grand Palais . . .
" blue bathers "
Cézanne always with us . . . at the Grand Palais in Paris. . .
5 octobre 2011 - 16 janvier 2012Matisse, Cézanne, Picasso... L'aventure des Stein . . .
Exposition
" Leurs pieds nus sont chaussés de sandales delphiques, Ils lèvent vers le ciel des fronts scientifiques. "
- Apollinaire [à propos des Stein], octobre 1907.
11.10.11
simply family. . . jack warmly . . .
6.10.11
Steve jobs . . . 1955-2011
thank you Steve for making my work and my life
" amazingly" more beautiful. . .
for being able to communicate with friends
all over the world. . .
for visiting museums. . .
for discovering poetry , music
and forever viewing photographs
I wouldn't never had a chance
to see otherwise. . .
for roaming planets, deserts, seeing animals in Oceans
on top of mountains. . .
it is amazing. . .
it is beautiful
it is cool. . .
© 2011 apple photograph of steve jobs
http://www.apple.com/
5.10.11
blue steel /starring john wayne . . . 1934
Blue Steel is a 1934 Western film in which John Wayne plays a U.S. Marshal who is trying to capture the Polka Dot Bandit, who has taken off with $4,000. The film is also sometimes referred to as An Innocent Man in the USA.you can watch it on youtube or for free at cinevault.com The Largest Collection of Classic Films Online |
1.10.11
in the eye of the photographer . . .
" in the eye of the photographer "
Leica knows best : color, light,
texture . . . pixels . . .
oh, & feeling . . . who adds it ?
© 2011 lynda sylvester . . .
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